Quartier de la Grève des fours à chaux (Saint-Malo)

— Saint-Malo (Ille-et-Vilaine)

Quartier de la Grève des fours à chaux (Saint-Malo)

📝 Description

Quartier Ce site patrimonial est un élément du patrimoine breton situé en milieu en ville à Saint-Malo. Son origine remonte aux périodes suivantes : 3e quart 19e siècle, 1850, 1874. Historique : Le quartier de la Grève des fours à chaux est à partir de la fin du 18e siècle le principal centre de transformation de la chaux de Saint-Servan avec six fours en activité jusqu'en 1875. A partir de la deuxième moitié du 19e siècle, l'activité des bains de mer supplante l'activité industrielle. En effet, dès 1857, la grève des fours à chaux accueille deux établissements de bains de mer. On parle à cette époque de deux petits établissements de bains proches d'une fontaine d'eau minérale, la fontaine du Vaugarni à Saint-Servan, qui avait fait le succès des lieux auprès de la société mondaine de Dinan avant la vogue des bains de mer. La grève est délimitée en deux zones où chaque maître-baigneur loue une vingtaine de cabines roulantes aux estivants pendant la saison. Le stationnement des cabines de bains sur la grève est réglementé par arrêté municipal chaque année, afin de laisser l'espace nécessaire aux familles. La location de bateaux de plaisance et de petites embarcations est possible à l'un des établissement de bains. Chaque année, des régates sont organisées et on dresse à l'occasion une tribune sur la plage. Celle-ci est entourée de zones boisées non construites, à l'exception des bâtiments liés à l'industrie de la chaux et de la villa Le Grand Saint-Jacques, propriété de l'architecte Eugène Olichon. Le premier lieu d'hébergement collectif pendant la saison des bains est l'hôpital du Rosais, fondé au milieu du 18è siècle dans un quartier volontairement excentré. Les baigneurs, en majorité des Anglais, viennent à pied du centre de Saint-Servan où ils résident. Il faut attendre le lendemain de la Première Guerre mondiale pour voir apparaître des villas, dont certaines sont attribuées à l'architecte Yves Hémar, sur les terrains en pente de la plus petite grève de Saint-Servan. En 1930, un café, tenu par une Anglaise et signalé dans les guides, est une annexe du Scotch Tea Room de la place du Marché de Saint-Servan. Une terrasse surplombant la grève est construite en 1953. Ce site fait partie de l’inventaire du patrimoine breton. Voir le dossier complet

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