Avenue du Mail-Donges, actuellement avenue Aristide-Briand (Rennes)
réseau de berge — Rennes (Ille-et-Vilaine)
📝 Description
Avenue Ce site patrimonial est un réseau de berge situé en milieu en ville à Rennes. Son origine remonte aux périodes suivantes : 3e quart 19e siècle ; 4e quart 19e siècle ; 1er quart 20e siècle, 1850, 1924. Historique : Rive nord du canal dit du Gué-de-Baud, l'ancienne avenue du Mail-Donges est aménagée par les Ponts-et-Chaussées et fait l'objet d'une convention avec la ville en 1873, stipulant que l'entretien de la voie jusqu'à l'écluse de la Chapelle-Boby est à la charge de la ville et qu'il reste à la charge des Ponts-et-Chaussées entre l'écluse et le boulevard de Strasbourg. Une réclamation d'un riverain, adressée à la mairie en 1873, signale qu'on ne peut plus y circuler en voiture suspendue.En 1885, on prévoit d'élargir la chaussée à 8 m en supprimant une rangée d'arbres, en raison de la présence de la cale du Mail-Donges. La largeur de la chaussée est fixée à 5 m avec des trottoirs de 1,50 m de large, sur la proposition des ingénieurs des Ponts-et-Chaussées mais la ville demande de la porter à 7 m en raison de la présence de nombreux chantiers de bois. L'ingénieur signale que la suppression des arbres du côté des maisons qui bordent la voie nécessite qu'on y construise des trottoirs.En 1883, les habitants du Gué-de-Baud adressent une pétition à la mairie demandant l'abattage des peupliers des avenues du Mail-Donges et du Gué-de-Baud, en raison de la largeur insuffisante des voies, alors plus empruntées que la rue Saint-Hélier et la rue de Paris.En 1889, la ville prend la décision de modifier le profil de la chaussée et l'année suivante un rang d'arbres est supprimé sur chaque digue pour établir une chaussée de 7 m, formée d´un empierrement central, de deux caniveaux pavés et équipée de bouches d'égout.En 1892 et 1893, les réclamations des habitants indiquent que la construction des trottoirs et le comblement des fossés n´est toujours pas réalisé.En 1899, les habitants du Mail-Donges se plaignent que la circulation piétonne est rendue impossible par la présence de la voie ferrée des tramways départementaux, et demandent la construction de trottoirs, depuis la place de Viarmes jusqu´au n° 45. L'année suivante, l'état de la voie est toujours défectueux mais la ville fait établir un devis pour la construction de bordures de trottoirs et de caniveaux pavés, en grès de Combourg. En 1911, M. Bousquet fait construire un trottoir au-devant de sa propriété par l'entrepreneur E. Guérin.En 1913, M. Château, entrepreneur à Granville (Manche), obtient l'adjudication des travaux de construction des trottoirs, à laquelle les habitants participent financièrement, pour la partie comprise entre la rue Kléber et la rue de Châteaudun, L'année suivante, les trottoirs et les caniveaux sont construits depuis la rue de Châteaudun jusqu'au boulevard de Strasbourg.En 1886, on projette d'installer des canalisations de gaz pour éclairer la voie entre la cale de Viarmes et la rue de Châteaudun ; il n´existe alors que 5 lanternes espacées de 125 m ; l'installation du gaz nécessite l'emploi de 11 lanternes. Les supports de câbles électriques sont posés en 1903. Ce site fait partie de l’inventaire du patrimoine breton. Voir le dossier complet