Ancien chemin vicinal n° 59, puis avenue de Beaumont, actuellement rue de l'Alma (Rennes)

mutation ; réseau de jonction — Rennes (Ille-et-Vilaine)

Ancien chemin vicinal n° 59, puis avenue de Beaumont, actuellement rue de l'Alma (Rennes)

📝 Description

Avenue ; rue Ce site patrimonial est un mutation ; réseau de jonction situé en milieu en ville à Rennes. Son origine remonte aux périodes suivantes : 2e quart 19e siècle ; 3e quart 19e siècle ; 1er quart 20e siècle ; 2e quart 20e siècle ; 3e quart 20e siècle, 1825, 1974. Historique : Les documents relatifs à la construction d´une nouvelle maison centrale indiquent que la création de la voie, qui prolonge l´ancien chemin de Beaumont, est ouverte par l´Etat pour établir une liaison avec la ville. Le tracé de la voie qui mène du champ de Mars à la nouvelle prison en enjambant la voie ferrée est l´objet d´un désaccord puis d´un conflit entre la ville et l´Etat, dès 1862. Le tronçon situé au nord de la voie ferrée, classé dans la voirie urbaine, est réalisé aux frais de la municipalité et le plan Ange de Léon, publié en 1861, indique qu´il est alors en construction. Au sud, la voie est aménagée sur des terrains appartenant à l´Etat, reprenant le tracé de l'ancien chemin de Beaumont. Une lettre adressée au préfet en 1862 rappelle que sa largeur est initialement fixée à 24 mètres, à la demande du maire Ange de Léon. La voie doit donner accès à la maison centrale, dont l´entrée est initialement prévue sur l´avenue, et au champ de Mars qu´on prévoit de déplacer à l´ouest de la nouvelle prison. L´abandon du déplacement du champ de Mars et le déplacement de l´entrée de la prison, au nord, engagent l´Etat à demander la réduction de la largeur de la voie en impasse qui se limite à longer le mur ouest de la prison. La position du nouvel accès à la prison entraîne la création d´une nouvelle voie, prolongeant la rue Paul-Féval, et d´un lotissement dont l´Etat vend les terrains à des particuliers. Une délibération du conseil municipal de mars 1871 indique que les maisons construites y sont déjà nombreuses bien que la voie ne soit pas empierrée, faute d´un accord entre la ville de Rennes et l´Etat pour l´aménagement et l´entretien de la voie. En réponse aux pétitions des riverains, fréquemment renouvelées depuis 1871, le conseil municipal décide, en août 1874, de prendre en charge les travaux pour la section comprise entre le pont et la prison. En 1879, la ville engage des démarches pour que l´Etat lui cède les terrains nécessaires à l´établissement de voies de communication aux abords de la prison. En 1886, l´Etat cède à la ville de Rennes la jouissance des terrains, à l´ouest de la prison, correspondant à l´avenue de Beaumont, puis en mars 1894, la propriété des voies qui se trouvent aux abords de la maison centrale.Le prolongement de la rue de l'Alma au sud de la rue Ginguené est réalisé à l´initiative de M. Poinçon de la Blanchardière, propriétaire de terrains situés au sud de la prison. Entre 1907 et 1911, il fait plusieurs propositions d´offre ou d´échange de terrains à la ville pour le prolongement de la rue jusqu´au boulevard Jacques-Cartier, donnant ainsi un accès direct du boulevard au centre ville. La proposition « ne présentant pas un caractère d´urgence absolue », comme l´indique le maire dans son rapport au conseil municipal, elle sera rejetée jusqu´au moment où on projette la construction d´une caserne, boulevard Jacques-Cartier. Dès lors, « la construction d´un quartier de cavalerie au bord du boulevard [...] donne au prolongement de la rue de l´Alma jusqu´à ce boulevard, un caractère de nécessité absolue » (DCM 29 avril 1911).En 1911, le prolongement de la rue de l´Alma depuis la rue Ginguené et l´ancien chemin de la Boulais (actuelle rue Jean-Baptiste-Barré) est déclaré d´utilité publique. Sa largeur est fixée à 16 mètres, jusqu´au boulevard Jacques Cartier, et à 12 mètres, jusqu´à l´actuelle rue Jean-Baptiste-Barré. L´entrepreneur Guérin effectue les travaux d´aménagement entre 1912 et 1914. L´élargissement de la voie, décidé en 1915, donne lieu à des échanges de terrains. Le plan d´extension de 1926 montre que la voie est prolongée au sud, constituant une desserte de lotissement en impasse. Elle sera à nouveau prolongée par la desserte d'un nouveau lotissement, autorisé en 1930, dont les propriétaires demandent le classement dans la voirie urbaine, en 1932. Le raccordement avec le boulevard Georges-Clemenceau, prévu au plan d´extension de 1948, est visible sur le plan de 1958. Ce site fait partie de l’inventaire du patrimoine breton. Voir le dossier complet

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