Mine de fer de la Brutz (Teillay)

— Teillay (Ille-et-Vilaine)

Mine de fer de la Brutz (Teillay)

📝 Description

Ce site patrimonial est un élément du patrimoine breton situé en milieu isolé à Teillay. Son origine remonte aux périodes suivantes : 1er quart 20e siècle ; 3e quart 20e siècle, 1900, 1974. Historique : En 1912, la Compagnie Générale des mines de fer de Bretagne entame les premiers travaux de recherche en profondeur dans les communes de Teillay et de Soulvache (44). Le premier puits est creusé à la Mainguais par une société alsacienne en février 1912, un autre à la Reboursière en septembre, l'année suivante au Claray à Teillay, suivis de deux autres en juin 1914 près de Launay et au nord de Malaunay. L'ensemble de cette zone avait déjà fait l'objet de fouilles aux siècles précédents. Afin d'exploiter en profondeur les couches de minerai découvert, la concession des mines de fer de Teillay est instituée pour une durée de quatre-vingt-dix-neuf ans par décret du 14 août 1920 au profit des établissements J.- J. Carnaud et Forges de Basse-Indre. L'exploitation, qui débute en 1920, comprend trois sièges : l'un situé à Sainte-Barbe, sur la commune de Teillay, le deuxième à Sainte-Marie, sur la commune de Soulvache (44), enfin le troisième à la Reboursière, sur la commune de Rougé (44). Ces trois sièges, reliés au fond, possèdent chacun leur propre entrée par les galeries Sainte-Barbe et Sainte-Marie au lieu-dit Bonne-Fontaine, puis par une descenderie près du village de la Reboursière pour le siège du même nom. L'exploitation souterraine atteint moins 140 m. Entre 1922 et 1923, plusieurs campagnes de construction sont entreprises avec l'édification de la centrale électrique, de la chaufferie et de l'atelier d'entretien. La principale cité ouvrière, dite Bonne-Fontaine, est également édifiée en 1923. Elle s'ajoute aux trois autres cités minières. Une des caractéristiques de l'exploitation est l'importance considérable des venues d'eau. Les travaux importants cessent en octobre 1951 à la suite d'un incendie survenu dans une galerie alimentant en courant la station de pompage au fond et entraînant l'ennoyage des travaux. La concession est reprise par la SMIR (Société des Mines Industrielles de Rougé) en 1954. Actuellement, le site fait l'objet d'un vaste programme de réhabilitation dans le but de le transformer en espace culturel et touristique consacré à l'histoire de l'industrie minière régionale, avec présentation des différents sites et méthodes d'extraction. En 1911, mention d'une chaudière à vapeur construite par Bünger, à Dusseldorf. En 1932, les mines de la Brutz emploient cent vingt trois Français, quatre-vingt-dix-huit Polonais et dix Italiens, puis trois cent cinquante personnes dans les années 1960. Ce site fait partie de l’inventaire du patrimoine breton. Voir le dossier complet

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