Plan directeur d'urbanisme (Rennes)
— Rennes (Ille-et-Vilaine)
📝 Description
Voirie ; secteur urbain ; agglomération Ce site patrimonial est un élément du patrimoine breton situé à Rennes. Son origine remonte aux périodes suivantes : 2e quart 20e siècle ; 3e quart 20e siècle, 1925, 1974. Historique : Les documents conservés aux archives communales (série O) indiquent qu´un premier plan est voté par le conseil municipal en 1946 ; il est présenté par Marrast, inspecteur général de l´Urbanisme, Daboval, représentant la commission municipale d´Urbanisme et de Reconstruction et par l´architecte urbaniste Georges Lefort, qui a en charge de périmètre de reconstruction. Une des priorités du plan d´urbanisme est l´établissement d´une réserve foncière affectée à l´élargissement de la voirie.Le programme définit trois zones (agglomérée, industrielle, rurale) et prescrit des règles édilitaires suivant un ordre continu (centre) et un ordre discontinu (périphérie et zone rurale pour les parcelles ayant une surface de moins de 2000 m2). Dans les zones de construction en ordre continu la hauteur des façades est fixée à 15 m (3 étages carrés et étage de comble) ; dans les zones de construction en ordre discontinu la hauteur des façades est fixée à 12 m (2 étages carrés et étage de comble). Une discipline d´architecture est fixée pour les immeubles des quais, autour de la cathédrale, autour de l´église Saint-Germain et rue Saint-Georges, une servitude de reboisement est imposée à la Fosse-Courbée.Un nouveau document, établi en juin 1947, est exposé au conseil municipal (annexes).A la suite de quelques divergences, Lefort soumet un nouveau texte, en 1950. Il subsiste quatre points de désaccord débattus par le conseil municipal dans la séance du 27 février 1951 :Concernant la voie nouvelle joignant la place du Champ-Jaquet à la place Sainte-Anne, la commission municipale défend le parti de cette percée nord-sud, qui améliore la circulation, assainit un îlot insalubre et impose une esthétique urbaine, arguments contestés par Georges Lefort qui préfère une percée est-ouest.La largeur de la voie nouvelle joignant la rue de Fougères au cimetière de Saint-Laurent, fixée à 15 m par la commission municipale, pourrait être réduite à 10 m, selon Georges Lefort.Lefort critique la largeur du boulevard de Metz (14 m) et la largeur des voies des quartiers de Fougères et de Paris, fixée à 20 m et qui pourrait être ramenée à 18 et à 14 m (boulevard Albert-Burloud).L´achèvement du boulevard Raymond-Poincaré jusqu´à l´octroi de Paris, auquel s´oppose Georges Lefort.Le plan directeur d´urbanisme remanié par Lefort, en 1950 est voté en 1951, puis approuvé en 1958. Ce site fait partie de l’inventaire du patrimoine breton. Voir le dossier complet