Usine de chaux de la Lormandière (Chartres-de-Bretagne)
— Chartres-de-Bretagne (Ille-et-Vilaine)
📝 Description
Usine de chaux Ce site patrimonial est un élément du patrimoine breton situé en milieu en écart à Chartres-de-Bretagne. Son origine remonte aux périodes suivantes : 3e quart 19e siècle ; 4e quart 19e siècle ; 1er quart 20e siècle, 1850, 1924. Historique : De 1865 à 1867, trois fours à chaux sont édifiés par C. Coudé. En 1873, la Société des Fours à Chaux de la Lormandière est en faillite. Une nouvelle société, dirigée par E. Doret fait construire, entre 1876 et 1878, quatre nouveaux fours réservés à la chaux agricole. En 1885, J. Pringault, directeur de l'usine de chaux depuis 1883, fait édifier un logis patronal. En 1891, fondation de la société anonyme Industrielle et Commerciale des Fours à Chaux de Lormandière et de la Chaussairie Réunis, au capital de 300 000 f, l'une des plus importantes unités de fabrication de chaux en Bretagne. En 1909, en pleine expansion, l'usine est restructurée. En 1910, construction de la salle des machines. Un embranchement ferroviaire, relié à la ligne de Rennes à Redon, traverse les halles depuis la carrière de calcaire en passant par le sommet des massifs des fours et est desservie par des wagonnets tractés par un treuil électrique de 13 ch. En 1927, extinction des fours à chaux de la Chaussairie. En 1936, la Société des Fours à Chaux de la Lormandière et de la Chaussairie est absorbée par la Société P. Picard, exploitant l'usine de chaux de Quenon, à Saint-Aubin d'Aubigné (35), avant sa fermeture définitive en 1938. En 1948, le site de la Lormandière est vendu comme lieu de conditionnement et de stockage d'engrais à la Société Industrielle d'Engrais Composés. En 1988, le conseil général devient propriétaire de la Lormandière et en fait un site protégé pour sa flore calcicole. En 1910, mention d'une nouvelle installation à l'usine comprenant une chaudière semi-tubulaire à deux bouilleurs, construite à Nantes (44) par Lebrun et Cormelais et présentant une surface de chauffe de 90 m2 ainsi qu'un réchauffeur Green de trente-deux tubes. En 1910, une machine Dujardin, développant 135 ch, produit toute l'électricité nécessaire aux installations, à l'exhaure, au treuil des wagonnets, au monte-charge à charbon, aux machines à broyer, etc. ainsi qu'à celles de l'usine de la Chaussairie.A la fin du XIXe siècle la Société des Fours à Chaux de la Lormandière et de la Chaussairie emploie cent cinquante salariés dans les quatorze fours des deux sites et dans deux immenses carrières, quatre-vingt-dix dans les années 1920-1925 et quarante en 1934. Ce site fait partie de l’inventaire du patrimoine breton. Voir le dossier complet