Usine de construction navale dit chantier naval de la Landriais (Le Minihic-sur-Rance)

— Le Minihic-sur-Rance (Ille-et-Vilaine)

Usine de construction navale dit chantier naval de la Landriais (Le Minihic-sur-Rance)

📝 Description

Usine de construction navale Ce site patrimonial est un élément du patrimoine breton situé en milieu en écart à Le Minihic-sur-Rance. Son origine remonte aux périodes suivantes : milieu 19e siècle ; 1er quart 20e siècle, 1825, 1924. Historique : Cette usine de construction navale est fondée en 1850 par la famille Saubost. En 1880, François Lemarchand en prend la direction. En 1905, une pétition est présentée par François Lemarchand pour occuper une parcelle de terrain située devant ses chantiers et destinée à l'établissement d'une installation de réparations de navires. En 1908, il fait construire une cale sèche, entièrement en bois. L'ouvrage, unique en son genre, est mis en service en 1910. Il n'existe alors entre Brest et Cherbourg aucune cale capable de recevoir un navire de la taille d'un terre-neuva. En 1920, le chantier naval, dirigé par Louis Lemarchand, comprend trois parcelles de terrain couvrant 1115 mètres carrés pour la construction et la réparation de navires. Un en-tête de papier, daté de 1922, indique que le chantier naval se compose d'un bassin de radoub, d'une scierie, d'ateliers à vapeur. Il est spécialisé dans la construction de doris et de bateaux à moteur, ainsi que dans la peinture et les enduits sous-marins, etc.En 1971, l'activité principale du chantier naval de la Landriais concerne la réparation de navires (plaisance et pêche), l'entretien et l'hivernage ; il exerce en activité annexe la vente accastillage, possède un atelier de montage de mâts Marco Polo et de construction de caravelles en bois. La même année, l'ensemble de la production débouche à 100 % sur le marché français. Actuellement, le site est occupé par un chantier naval de maintenance : chantier naval de la Landriais.En 1901, mise en service d'une machine à vapeur horizontale ayant une chaudière à vapeur à foyer intérieur tubulaire de 11 mètres carrés de surface de chauffe. Cette chaudière contient 16 tubes et a une capacité totale de 1125 litres. Elle fonctionne sous la pression de 7 kg 500. Elle provient des ateliers Aubert, constructeur à Paris (75). La chaudière et la machine sont destinées à actionner un outillage pour le travail du bois. Cette machine devenue très vite insuffisante est remplacée par une nouvelle achetée à l'exposition universelle de Paris. Louis Lemarchand reprend le chantier en 1920 et acquiert en 1926 un moteur de chez Duvant (moteur à fioul lourd) qui permet d'entraîner une dynamo alimentant en courant continu les machines de l'atelier. Ce tournant technologique d'envergure a permis d'électrifier le chantier et de développer l'outillage électroportatif. Le moteur Duvant est aujourd'hui exposé au public par l'association Les Amis de la Baie de la Landriais, dans l'ancien local du treuil de hissage du chantier naval.En 1971, le matériel de production se compose d'une scie circulaire, d'une raboteuse, d'une dégauchisseuse, d'une défonceuse (mâts), d'une mortaiseuse et d'une perceuse fixe, ainsi que du matériel naval dont une vedette et un chalutier. Le chantier est aussi constitué d'un matériel de haute qualité, un outillage mécanique perfectionné et un outillage Renault-Marine. En 1971, le chantier naval emploie 11 personnes. 44 ans plus tard, l'effectif est passé à 15 employés pour l'année 2015. Ce site fait partie de l’inventaire du patrimoine breton. Voir le dossier complet

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